jeudi 9 décembre 2010

DEAF,VAE : les résultats sont communiqués !

DEAF, VAE : les résultats sont tombés !

Félicitation à tous les nouveaux diplômés et pour ceux qui préparent le repêchage, tous nos encouragements !
Son diplôme en poche, une de nos adhérentes a souhaité publier cette réflexion sur la formation suivie par les asfam en vue de l'obtention du DEAF.

" Un bel outil ....

Depuis longtemps, la formation m'a peaufiné un bel outil. Accompagnement éducatif, culture professionnelle, hygiène, sécurité, alimentation, situations spécifiques des enfants séparés de leur famille, développement, posture professionnelle, autonomie, et...et sciences psychosociales qui nous enseignent les problématiques liées à l'évolution psychique de l'enfant. Etapes psychologiques, troubles psychiques, communication interprofessionnelle, états du moi,j'en passe et des meilleures. Spitz, Bowlby, Winicott, Freud,Klein, Dolto, Cyrulnik, Rufo et compagnie.
Bref, une bonne formation bac ++ pour un diplôme bac--(niveau 5). On a déposé chez moi un bel outil qui prend une large place. On m'en a expliqué le fonctionnement de long en large avec ses multiples utilisations. On ne m'a pas demandé mon avis, mais on m'a dit : " ce bel outil multi-fonction on le met en dépôt chez vous, au milieu de votre salon, mais surtout ne vous en servez pas. Il doit rester dans son emballage. Quand des pros viendront chez vous, eux ils pourront s'en servir. Contentez-vous de le repérer, mais attention, ne pas analyser, danger!"
La formation fait une large place à la psychologie, mais il ne faut pas s'en servir pour les enfants accueillis. Mais alors, c'est peut- être pour nous aider à faire notre propre analyse à moindre frais ? Ho là, attention, la paranoïa me guette. Mais non ça y est, j'ai compris, les psy, les pros, peuvent par exemple nous imposer avec l'aval du service, un accueil en continu en supprimant relais et retours en famille. Mais oui, c'est pour soigner les troubles du lien de l'enfant et les problèmes d'attachement sécure. Attention assistants familiaux professionnels, agents non titulaires, on se sert de vous pour soigner mais interdiction formelle d'analyser. Vous ne servez que d'emballage au bel outil.
Consolation : une vraie pédopsychiatre nous a dit: " vous n'avez pas vocation thérapeutique. Si l'on se sert de vous pour cela, il y a erreur sur l'analyse et sa mise en pratique. Occupez-vous du réel, le symbolique et l'imaginaire ne peuvent pas être traités chez vous. C'est une affaire de spécialistes." Mais alors que signifie dans la formation continuer à répondre aux besoins psychiques de l'enfant ?

dimanche 28 novembre 2010

TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS !

Les assistants familiaux en ont assez  des restrictions budgétaires qui les contraignent à travailler plus  pour gagner moins et le 29/11/2010 une délégation du SAF rencontrera le président du conseil général  afin de lui porter une pétition signée par  une grande majorité d'assistants familiaux réclamant la restitution de leurs acquis sociaux.
Nous attendons de cette  réunion des propositions concrètes et notre détermination reste intacte.

mardi 23 novembre 2010

La révolte des assistants familiaux, travailleurs précaires, méprisés, sous payés

Le travail des familles d'accueil est de plus en plus compliqué car les enfants que nous accueillons présentent de plus en plus des troubles importants du comportement. Nous sommes passés -sans supplément de salaire-, de l'accueil social à l'accueil thérapeutique, ce qui n'est pas vraiment le même travail, nécessitant une formation, des compétences voire des équipements supplémentaires.
Bien que parfaitement consciente de cette nouvelle donne, la direction affiche à notre égard un comportement de plus en plus antisocial, en rognant régulièrement sur nos acquis sociaux et en pratiquant une lecture très "arrangeante" du code du travail.
Entre la suppression des majorations pour travail les dimanches et jours fériés et le non paiement des RTT, c'est près de 18°/° de notre salaire pourtant déjà très bas que nous avons perdu.
Nous sommes non seulement méprisés et dévalorisés, mais en plus on nous impose des conditions de travail dignes de l'époque féodale. Notre vie privée est bafouée, on peut nous refuser "pour raison de service" de prendre nos congés payés. Pour les mêmes raisons, on peut cependant nous mettre en congé d'office. Le décompte des congés est tel (et nos nombreuses lettres recommandées demandant des explications à ce sujet sont restées sans réponse ,c'est dire l'intérêt qu'on nous porte) que certains d'entre nous se retrouvent même en fin d'année à devoir de l'argent au conseil général alors qu'ils n'ont pas pris la totalité de leurs congés payés !
De qui se moque-t-on ?
Nous sommes épiés dans notre vie privée. Obligés par exemple de signaler à notre service le séjour de plusieurs jours d'un parent à notre domicile. Oui, vous avez bien lu, nous sommes contraints de prévenir le service pour recevoir des membre de notre famille dans notre propre maison...
Certains travailleurs sociaux vont même jusqu'à demander à des assistants familiaux de vérifier les habitations des membres de leur famille chez qui ils se rendent avec les enfants accueillis. Peut-on aller plus loin dans la vie privée des salariés ? Ou dans la privation de vie ? Va-t-on également exiger des cinémas, théâtres,médiathèques où nous accompagnons les enfants qu'ils soient agréés ? Des restaurants ? Des magasins ?
Et pourtant, quand certains enfants sont en crise et qu'il y a de la casse au niveau de nos équipements ou bâtiments, qui paie ? L'assistant familial bien sûr. Encore et toujours.
Nous en avons assez du servage.
Nous réclamons :
- le paiement de toutes les heures de travail effectuées  dans la journée
- une indemnite pour les astreintes (la nuit)
- le rétablissement de la majoration pour travail le dimanche et jours fériés
- le versement d'une prime d'ancienneté
- la revalorisation de nos salaires (actuellement 4h/smic/jour/enfant, dégressif à partir du second enfant)
- le maintien du salaire en cas d'attente d'enfant à placer
- un supplément de salaire pour les titulaires du DEAF et VAE
- le maintien de majoration de sujétion pour l'accueil d'enfants particulièrement difficiles afin d'arrêter de sanctionner financièrement l'assistant familial, qui par la qualité de son travail, a permis l'amélioration de situations au départ très complexes. Nous sommes en quelque sorte pénalisés d'avoir fait un excellent travail, c'est un comble ! Ailleurs on donne des primes, ici on retire une part du salaire...
- le versement d'une prime annuelle pour renouvellement de matériel inhérent à l'accueil et/ou la réparation et l'entretien de nos locaux prêtés gratuitement à l'ASE
- l'arrêt de la mise en congé d'office
- la prise des congés payés commes tous les autres salariés
- le droit au repos hebdomadaire pour ceux qui le souhaitent
- une reconnaissance de la pénibilité et parfois de la dangerosité de notre métier (insultes, menaces, agressions...)
- le respect de notre vie privée.

Nous avons déjà exposé maintes fois l'ensemble de ces revendications à notre direction.
Actuellement, il ne se passe pas un jour sans que notre syndicat soit sollicité  par des collègues dont les droits élémentaires ne sont pas respectés et qui nous appellent au secours.
Dans nos services, le manque de respect et la dépréciation sont monnaie courante.
Nous en avons assez.
Nous ne nous contenterons plus de beaux discours et de sourires crispés. Nous allons dans les prochains jours porter au président du conseil général une pétition signée par un grand nombre d'assistants familiaux. La qualité de notre travail et la souffrance des assistants familiaux face à ces conditions de travail dégradées et dégradantes doivent être prises en compte et les humiliations, le manque de respect et la précarité doivent cesser.

Nous attendons un message fort, un message social adressé aux travailleurs sociaux que nous sommes et que nous sommes en droit d'attendre d'un service social.

mardi 12 octobre 2010

Le S.A.F. Solidaires participera demain mercredi 13 Octobre à l'émission " la marmite infernale" sur Radio Albigés

Nous serons à nouveau présentes à  "la Marmite infernale", émission diffusée sur Radio Albigès ( 95.4 et 104.2 ) de 19 à 20h30.
C'est la deuxième fois que nous intervenons sur cette radio. Les animateurs de "la Marmite" nous avaient déjà reçues en juin dernier, ce qui nous avait donné l'occasion d'expliquer dans le détail aux auditeurs ce qu'est la profession d'assistant familial.
Lors de cette émission, nous avions fait part des difficultés que nous avons parfois à exercer notre métier, et de la remise en cause de certains acquis sociaux.
Depuis notre visite à Radio Albigés, nous avons effectué pas mal d'actions, multiplié les contacts et demain nous ferons le point sur notre situation actuelle.

mardi 28 septembre 2010

Pourquoi les assistants familiaux ont-ils manifesté à Albi ?



Nous n'en pouvons plus de ce dialogue de sourds avec la direction. Alors que le revenu des ménages a baissé d'au moins 4% depuis 2001 *, on nous inflige , à nous les précaires, une diminution de salaire via les majorations pour travail le dimanche et jours fériés, alors que dans le même temps on accorde à certains cadres une augmentation avec effet rétroactif sur deux ans.
Est-ce là une politique de justice sociale ?

Nous, Syndicat professionnel des Assistants Familiaux du Tarn, exigeons :


        • le maintien de la majoration pour travail du dimanche et jours fériés

        • le maintien de l'intégralité de nos congés payés,( droit inaliénable de tous les travailleurs depuis 1936 ) sans ce décompte illégal et scandaleux prévu honteusement par la direction pour les relais

        • le remboursement de tous nos frais de déplacements professionnels

        • l'application de la loi prévoyant pour l'indemnité d'entretien que «  toute journée commencée est due »

        • une augmentation de salaire : que la qualité de notre travail soit enfin reconnue par une rémunération décente

        • le maintien intégral de notre salaire lors d'attente d'enfant à placer, car les charges inhérentes à l'accueil courent toujours ( remboursement d'emprunt pour frais engagés pour les besoins spécifiques de l'accueil, etc)

        • Le versement d'une prime pour les titulaires du D.E.A.F

        • le versement d'une prime d'ancienneté

        • le versement d'une prime annuelle couvrant les dépenses d'équipement et de réparation inhérents à l'accueil : par exemple réfection de peinture , changement de literie, dépenses imposées par des exigences supplémentaires concernant les renouvellements d' agréments ( qui jusqu'ici et c'est un scandale sont exclusivement à la charge des Assistants Familiaux!!)
          le respect de notre vie privée auquel nous avons droit comme tout être humain.
Nous demandons également :
que l'ensemble des équipes tienne enfin compte de la pénibilité voire de la dangerosité de notre travail en favorisant la prise de repos hebdomadaire ou de RTT correspondant (application du droit du travail)N'oubliez jamais que nous accueillons des blessés de la vie 24H/24 et à ce titre nous attendons la reconnaissance qui nous est due.

  • Joseph Stiglitz ( Prix Nobel d'économie) in «  Le triomphe de la cupidité »

L'Asfam et les congés


L'asfam ayant œuvré
Toute l'année
Se trouva bien fourbue
Quand l'été fut venu.
Il me faudra du repos
Pour aider ces tout petits
Pensa- t-elle.
Heureusement, depuis janvier,
J'ai déposé mes congés.
Las, un problème vient à surgir
Et le service de réfléchir :
L'asfam ne peut plus partir
Tant pis pour elle, elle doit s'adapter
Elle partira plus tard … ou jamais.
L'asfam est arrangeante
C'est là son moindre défaut
Que faites-vous donc toute la journée ?
Pour peu de choses vous êtes payée,
Alors supportez
Dit le service.
Nuit et jour à tout venant
J'aide les enfants ne vous déplaise.
Vous les aidez, j'en suis fort aise
Et bien ! Continuez
Et taisez-vous maintenant.


dimanche 26 septembre 2010



Conférence de Michel Negrell
Philosophe praticien


Lundi 4 Octobre
À l’auditorium de Graulhet
A 10 heures


Un enfant, deux familles… pour en sortir
De l’une à l’autre et de l’autre à l’une ...pour le tiers.
Deux  familles. L’enfant partagé
Un passage. Un passage pas si sage.
Un entre-deux. Un entre deux affectif et éducatif.
Une exigence. Une exigence sociale.
La famille d’accueil une famille porteuse.
Porteuse de la vérité de soi de l’enfant 
Hors de l’enfance, hors de la famille



Organisation de la journée :

9h 30: Accueil des  participants
10h : Conférence 
12h: Repas pris en commun
13h30: Mise en débat des propositions du matin
16h: Fin de l’intervention de Michel Negrell


Inscription de dernière minute possible en téléphonant au
05 63 40 45 49
06 89 83 17 63