lundi 24 janvier 2011

Les non-voeux sont un aveu !!!!

Alors que tout augmente, notre salaire diminue. Pourtant 4h/smic/jour/enfant, c'est dérisoire au regard de la somme de travail accomplie bien souvent 24h/24. Or les baisses de revevus continuent.
Où sont passées les compensations au titre des RTT ?
Sur quel texte de loi s'appuie le règlement départemental pour édicter des dispositions particulièrement pénalisantes pour les salariés au sujet du décompte des congés payés, alors que jusqu'ici, personne dans les services, n'a été en mesure d'en expliquer le mode de calcul aux asfam qui l'ont demandé ?
Et que dire de cette "spécificité tarnaise" qui consiste à refuser, contrairement aux autres départements, le paiement des frais de déplacement
pour l'accompagnement de jeunes sur leur lieu d'apprentissage ou de scolarité éloigné de notre domicile ? Doit-on les inciter à renoncer à leur projet professionnel ? Payer à la place du service ? A quel titre ?
Les autres employeurs sont-ils dispendieux ou bien ces mesures sont-elles là pour provoquer un " dégraissage" volontaire des asfam ? Sommes-nous si nombreux dans cette profession ? Et la protection de l'enfance n'est-elle envisagée que sous son aspect financier et à court terme ?
Nous, professionnels de la petite enfance, savons pertinemment que les enfants qui ne sont pas placés à temps ou qui reviennent trop tôt dans leur famille biologique, au motif qu'on est passé du danger au risque (ce qui serait, selon certains une condition suffisante de retour), posent souvent à l'adolescence de graves problèmes à la société et la délinquance a un coût, la réparation et l'indemnisation des dégâts commis sur les biens ou les individus aussi.
Il n'aura échappé à personne, compte-tenu de la faiblesse de notre rémunération, que notre salaire n'est évidemment pas un motif en soi pour être asfam.
Si nous avions voulu gagner confortablement notre vie, nous aurions fait un autre métier, un métier où nous n'aurions pas confondu notre résidence privée avec une résidence administrative dont nous assumons seuls, avec nos propres deniers, les investissements, les aménagements, l'entretien et la réparation inhérents à l'accueil.
Et que dire du manque de considération à notre égard. Nos lettres restent sans réponse, on nous met en congé d'office, on ne tient pas compte de nos observations, on ne nous invite même pas lors de la présentation des voeux du Président .....!!!!
Force est de constater que ces non-voeux sont un aveu du mépris qu'on nous porte.

samedi 1 janvier 2011

meilleurs voeux pour 2011

Le S.A.F vous présente ses meilleurs voeux pour la nouvelle année.
Que 2011 voit enfin une réelle reconnaissance de notre profession, le retour de nos acquis sociaux passés récemment à la trappe, le respect et l'application  du code du travail .
Que 2011 soit l'année  où les services reconnaîtront la qualité  de notre métier dans sa spécificité et ses contraintes !
Que 2011 soit l'année de la concertation au sein des équipes de placement et que la parole de l'asfam soit enfin reconnue comme celle de tout travailleur social....
Soyons certains que 2011 sera .... ce qu'on en fera !!!
Tous ensemble nous trouverons les moyens de faire respecter nos droits !!!
Bonne et belle année 2011 !